Comment utiliser les charges déductibles pour réduire votre impôt sur le revenu

charges déductibles

Les charges déductibles représentent un levier essentiel pour optimiser votre impôt sur le revenu. En comprenant bien les règles fiscales, il est possible de réduire considérablement la somme que vous devrez payer à l’administration fiscale. Ce domaine est à appréhender avec un cabinet de gestion de patrimoine.

Cet article vous guide à travers les différentes charges déductibles et vous explique comment les utiliser efficacement pour alléger votre impôt sur le revenu.

Qu'est-ce qu'une charge déductible ?

Une charge déductible est une dépense que vous pouvez soustraire de votre revenu imposable. En d’autres termes, elle représente une dépense éligible que l’administration fiscale permet de déduire du montant total de vos revenus, avant de calculer l’impôt que vous devez payer. Ce mécanisme a pour effet de réduire l’assiette imposable, c’est-à-dire le montant de revenu sur lequel l’impôt est calculé. Moins votre revenu imposable est élevé, moins vous payez d’impôts.

Le fonctionnement des charges déductibles

Lorsque vous déclarez vos revenus à l’administration fiscale, vous avez la possibilité de déduire certaines charges sous réserve qu’elles respectent les critères établis par la loi fiscale. Ces critères varient en fonction de la nature des charges, mais le principe général est que la dépense doit être nécessaire, justifiable et engagée dans le cadre de votre activité professionnelle ou de votre vie privée pour pouvoir être déduite.

Voici un exemple concret pour illustrer le fonctionnement des charges déductibles :

Exemple 1 : Les frais professionnels. Supposons que vous ayez engagé 2 000 € de frais professionnels pour des déplacements, de l’achat de matériel ou des repas dans le cadre de votre travail. Si vous choisissez de déduire ces frais réels au lieu de la déduction forfaitaire de 10 %, vous pourrez soustraire ces 2 000 € de votre revenu brut. Si votre revenu annuel était de 50 000 €, il sera désormais de 48 000 € après déduction des frais professionnels, réduisant ainsi l’assiette sur laquelle votre impôt sera calculé.

Exemple 2 : Les pensions alimentaires. Si vous versez une pension alimentaire à un enfant ou à un parent, vous pouvez déduire ce montant de votre revenu imposable, à condition de respecter certaines conditions. Par exemple, si vous versez 5 000 € par an à titre de pension alimentaire à votre enfant, vous pouvez déduire cette somme de votre revenu. Cela permet de diminuer le revenu imposable, et par conséquent, l’impôt sur le revenu.

Les critères de déductibilité

Pour qu’une dépense soit considérée comme une charge déductible, elle doit répondre à plusieurs critères :

  • Nécessité: la dépense doit être indispensable, soit pour la réalisation de votre activité professionnelle (frais professionnels), soit dans le cadre d’obligations légales (comme les pensions alimentaires).
  • Justifiabilité: vous devez être en mesure de prouver l’existence de la dépense avec des documents tels que des factures, des reçus ou des relevés bancaires. Ces justificatifs doivent être conservés pendant plusieurs années en cas de contrôle fiscal.
  • Conformité aux règles fiscales: la dépense doit correspondre à celles listées et acceptées par la loi fiscale comme étant déductibles. Par exemple, pour les frais professionnels, les dépenses liées à l’acquisition d’un bien immobilier ne sont pas déductibles si elles concernent votre résidence principale.
  • Engagement personnel : dans certains cas, la charge doit avoir été réellement engagée par vous-même et non remboursée par un tiers. Par exemple, si votre employeur vous rembourse vos frais de déplacement, vous ne pouvez pas les déduire une deuxième fois.

Importance des charges déductibles

Les charges déductibles jouent un rôle crucial dans la gestion de la fiscalité personnelle. Elles permettent aux contribuables d’alléger le poids de leur impôt en ajustant leur revenu imposable en fonction de certaines dépenses qu’ils ont dû supporter. C’est aussi un moyen pour l’administration fiscale de reconnaître et de prendre en compte des charges spécifiques qui impactent la capacité contributive des individus.

Les principales charges déductibles

Les frais professionnels

Les salariés peuvent choisir de déduire leurs frais professionnels réels au lieu de bénéficier de la déduction forfaitaire de 10%. Les frais professionnels incluent :

Les frais de déplacement : les frais de déplacement concernent principalement les trajets entre votre domicile et votre lieu de travail. En règle générale, vous pouvez déduire ces frais si vous utilisez un véhicule personnel pour vos déplacements professionnels. Vous trouverez ci-dessous deux méthodes de calcul possibles :

  • La méthode des frais réels: vous pouvez déduire les dépenses réelles engagées pour l’utilisation de votre véhicule, comme le carburant, l’entretien, les réparations, l’assurance, et même l’amortissement du véhicule. Il est impératif de tenir un journal de bord ou de conserver les justificatifs (factures, tickets d’essence, etc.) pour chaque dépense.
  • Le barème kilométrique: le barème kilométrique fixé chaque année par l’administration fiscale permet de calculer une déduction basée sur la distance parcourue et la puissance fiscale de votre véhicule. Ce barème inclut tous les frais (carburant, entretien, amortissement) de manière forfaitaire. Il est particulièrement utile pour simplifier le calcul et éviter de devoir conserver tous les justificatifs.

Les frais de repas : les frais de repas sont déductibles lorsque, en raison de vos horaires de travail ou de l’éloignement de votre domicile, vous êtes contraint de prendre vos repas hors de chez vous. Vous pouvez optez pour la déduction si :

  • vous ne pouvez pas rentrer chez vous pour déjeuner en raison de la distance ou des horaires de travail.
  • vous n’avez pas accès à un restaurant d’entreprise ou une cantine où les repas sont fournis à un prix raisonnable.

Les frais d’équipement : les frais d’équipement couvrent l’achat de matériel professionnel nécessaire à l’exercice de votre emploi, que votre employeur ne vous fournit pas. Cela peut inclure :

  • Les outils et équipements spécifiques : par exemple, un ordinateur portable, des logiciels spécialisés, ou des équipements de sécurité comme des vêtements de protection ou des chaussures adaptées.
  • Le mobilier de bureau : si vous travaillez à domicile et que vous avez dû acheter un bureau, une chaise ergonomique ou tout autre mobilier nécessaire à votre activité professionnelle.
  • Les fournitures : ce sont les dépenses pour des articles tels que du papier, des stylos, ou tout autre matériel de bureau.

Ces frais peuvent être déduits de votre revenu imposable, à condition qu’ils soient strictement liés à votre activité professionnelle et non remboursés par votre employeur. Vous devez également conserver tous les justificatifs de ces achats.

Les pensions alimentaires

La pension alimentaire est une somme d’argent versée périodiquement à un proche pour subvenir à ses besoins, généralement en raison de liens familiaux ou légaux. Dans le cadre de la fiscalité patrimoniale française, certaines pensions alimentaires peuvent être déduites du revenu imposable du contribuable qui les verse, à condition de respecter des critères spécifiques. Cette déduction est un moyen efficace de réduire son impôt sur le revenu, en particulier pour ceux qui doivent assumer des charges financières importantes pour leurs enfants, leurs parents, ou d’autres ascendants.

Les pensions alimentaires des enfants :

  • Les enfants mineurs : lorsqu’un parent n’a pas la garde de ses enfants mineurs à la suite d’une séparation ou d’un divorce, il est souvent tenu de verser une pension alimentaire au parent ayant la garde. Cette pension alimentaire est destinée à couvrir les besoins quotidiens de l’enfant, comme l’alimentation, l’habillement, l’éducation, et les soins médicaux. La déductibilité : le parent qui verse cette pension peut la déduire de son revenu imposable. La déduction s’applique à la totalité de la pension versée, à condition qu’elle soit fixée par une décision judiciaire ou d’un commun accord entre les parents.
  • Les enfants majeurs : les parents peuvent aussi verser une pension alimentaire à leurs enfants majeurs lorsqu’ils continuent d’en assumer la charge, par exemple, pour des études supérieures, un apprentissage ou en cas de recherche d’emploi. La pension peut aussi être versée si l’enfant majeur est dans une situation de précarité financière ou s’il est handicapé. La déductibilité : cette pension est déductible du revenu imposable des parents, avec des plafonds spécifiques. En 2024, le montant maximal déductible pour un enfant majeur est de 6 368 € par an, sauf si l’enfant vit sous le même toit que ses parents, auquel cas le plafond peut être ajusté pour inclure les frais d’hébergement et de nourriture.
  • Les enfants mariés ou pacsés : si un parent aide financièrement un enfant marié, pacsé ou chargé de famille, cette aide peut également être déduite en tant que pension alimentaire. Les montants déductibles sont les mêmes que pour un enfant majeur célibataire, sous réserve de justifier la nécessité de cette aide.

Les pensions alimentaires versées pour les ascendants :

Les pensions alimentaires ne concernent pas uniquement les enfants. Elles peuvent également être versées à des ascendants en difficulté, comme les parents ou grands-parents.

  • Les parents ou grands-parents : lorsque des parents ou grands-parents ne peuvent plus subvenir à leurs besoins en raison de leur âge, de leur état de santé ou de difficultés financières, leurs descendants ont une obligation légale de leur apporter une aide matérielle. Cette aide peut prendre la forme d’une pension alimentaire, qui est également déductible du revenu imposable de la personne qui la verse. La déductibilité : la déduction est possible à condition que l’ascendant soit dans le besoin, c’est-à-dire incapable de subvenir à ses besoins essentiels (logement, nourriture, soins médicaux, etc.). Il n’y a pas de plafond de déductibilité pour les pensions versées aux ascendants, mais les montants doivent correspondre à la nécessité des besoins et doivent être justifiés.
  • Les beaux-parents et autres ascendants : la pension alimentaire peut également être versée à d’autres ascendants, comme les beaux-parents, si la situation le justifie. La déductibilité suit les mêmes règles que pour les parents et grands-parents biologiques.

Les conditions de déductibilité : pour que la pension alimentaire soit déductible, plusieurs conditions doivent être respectées :

  • Le versement effectif: la pension alimentaire doit être réellement versée. Les promesses de versement ou les sommes prévues mais non payées ne sont pas déductibles.

  • La justification des montants: le montant de la pension doit être justifié par des besoins réels et précis. Par exemple, les frais d’éducation pour un enfant ou les frais médicaux pour un parent âgé. Il est recommandé de conserver tous les justificatifs comme les relevés bancaires, les factures, et les courriers officiels.

  • La dépendance de la personne: la personne qui reçoit la pension doit être dans une situation de dépendance financière vis-à-vis du contribuable qui verse la pension. Par exemple, un enfant majeur qui est financièrement autonome ne permet pas à ses parents de déduire une pension alimentaire.

Cas particuliers : pension alimentaire et prestation compensatoire. Il est essentiel de distinguer la pension alimentaire de la prestation compensatoire. La prestation compensatoire est une somme versée pour compenser la disparité financière causée par un divorce. Contrairement à la pension alimentaire, elle est généralement versée en une seule fois et n’est pas déductible du revenu imposable.

Les frais de garde d'enfants

Les frais de garde d’enfants représentent une dépense importante pour de nombreux parents, surtout lorsqu’ils doivent concilier vie professionnelle et vie familiale. Heureusement, la fiscalité française prévoit des dispositifs pour alléger cette charge financière. Les frais de garde pour les enfants de moins de 6 ans peuvent non seulement donner droit à un crédit d’impôt, mais dans certains cas, si ces frais dépassent le montant du crédit d’impôt, la partie excédentaire peut être considérée comme une charge déductible. Voici comment ce mécanisme fonctionne et comment en tirer le meilleur parti.

Le crédit d’impôt pour frais de garde est destiné à encourager les parents à continuer à travailler tout en subvenant aux besoins de garde de leurs enfants. Il est applicable aux frais engagés pour la garde des enfants de moins de 6 ans, que cette garde soit réalisée à domicile ou en dehors du domicile (comme dans une crèche, chez une assistante maternelle agréée, ou dans une garderie).

  • Calcul du crédit d’impôt : le crédit d’impôt est calculé sur la base des dépenses réelles engagées pour la garde de l’enfant, après déduction des aides perçues pour la garde d’enfants (comme la PAJE – Prestation d’Accueil du Jeune Enfant). Montant du crédit d’impôt : Le crédit d’impôt correspond à 50 % des dépenses engagées, dans la limite d’un plafond fixé par enfant. En 2024, ce plafond est de 3 500 € par an et par enfant. Ainsi, le crédit d’impôt maximal est de 1 750 € par enfant.
  • Exemple pratique : si vous avez engagé 4 000 € de frais de garde pour votre enfant en 2024, et que vous avez perçu 500 € d’aide de la PAJE, le montant pris en compte pour le crédit d’impôt sera de 3 500 € (4 000 € – 500 €), soit le plafond. Vous pourrez alors bénéficier d’un crédit d’impôt de 1 750 € (50 % de 3 500 €).

Les cotisations d'épargne retraite

Les cotisations versées dans le cadre de produits d’épargne retraite sont un moyen puissant d’alléger son impôt tout en préparant sereinement l’avenir. En France, des dispositifs comme le Plan d’Épargne Retraite (PER) ou les anciens contrats tels que le PERP (Plan d’Épargne Retraite Populaire) et le contrat Madelin permettent aux contribuables de déduire leurs cotisations du revenu imposable. Cette déduction constitue un double avantage : elle incite à constituer une épargne pour la retraite, tout en offrant un avantage fiscal immédiat.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER), mis en place par la loi PACTE en 2019, est un produit d’épargne à long terme destiné à remplacer les anciens dispositifs comme le PERP et le contrat Madelin. Il offre une grande flexibilité en termes de gestion de l’épargne et des modalités de sortie (en capital ou en rente).

Depuis plusieurs années, les PER permettent d’investir dans différentes solutions d’investissements : capital risque, actions, obligations, des fonds structurés, des fonds de non côté.

Fonctionnement du PER : Le PER se divise en trois compartiments :

  • Le PER individuel (ou PERin) : il permet aux particuliers de constituer une épargne retraite en effectuant des versements libres. Les cotisations versées sont déductibles du revenu imposable, dans la limite des plafonds définis par la législation fiscale.
  • Le PER collectif (ou PERcol) : proposé par les entreprises à leurs salariés, ce compartiment regroupe les anciens Perco (Plan d’Épargne pour la Retraite Collectif) et permet de bénéficier d’une épargne retraite avec des cotisations souvent abondées par l’employeur. Les versements volontaires des salariés sont également déductibles du revenu imposable.
  • Le PER obligatoire (ou PERob) : il concerne les régimes de retraite supplémentaire obligatoires, souvent en complément des autres dispositifs de retraite d’entreprise. Ici aussi, les cotisations sont déductibles du revenu imposable.

Plafonds de déductibilité : les cotisations versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable dans la limite du plafond des niches fiscales. Ce plafond est fixé chaque année et correspond à 10 % des revenus professionnels nets de l’année précédente, avec un maximum fixé à 35 194 € pour l’année 2024. Un minimum est également prévu, permettant de déduire jusqu’à 4 267 € même en cas de revenus faibles ou nuls :

  • Plafond commun : ce plafond est commun aux versements effectués sur un PER, un PERP, ou un contrat Madelin. Si vous cotisez à plusieurs de ces dispositifs, le plafond global s’applique à l’ensemble de ces versements.
  • Report des plafonds non utilisés : si vous n’avez pas utilisé la totalité de votre plafond de déductibilité les années précédentes, vous pouvez reporter les montants non déduits sur les trois années suivantes.

Les avantages fiscaux des cotisations d’épargne retraite :  l’avantage fiscal principal des cotisations d’épargne retraite est la déduction du revenu imposable. Cette déduction réduit directement le montant de votre assiette fiscale, entraînant une diminution de l’impôt à payer. Plus votre tranche d’imposition est haute, plus l’avantage fiscal est significatif.

  • Impact immédiat sur l’impôt : en déduisant vos cotisations d’épargne retraite, vous diminuez votre revenu imposable, ce qui peut vous faire passer dans une tranche d’imposition inférieure. Par exemple, un contribuable dans la tranche marginale d’imposition à 30 % qui déduit 5 000 € de cotisations verra son impôt diminuer de 1 500 €.
  • Effet cumulatif avec d’autres déductions : les cotisations versées sur un PER peuvent se cumuler avec d’autres déductions, comme les frais professionnels ou les pensions alimentaires. Cette accumulation de déductions peut permettre une réduction significative de l’impôt sur le revenu.
  • Préparation de la retraite : au-delà de l’avantage fiscal immédiat, ces dispositifs permettent de constituer une épargne à long terme pour préparer sa retraite. La fiscalité avantageuse incite à épargner de manière régulière, garantissant ainsi une source de revenus complémentaire une fois à la retraite.

Les stratégies d’optimisation fiscale : pour maximiser les avantages fiscaux des cotisations d’épargne retraite, il est essentiel d’adopter une stratégie adaptée à votre situation personnelle.

  • Planification des versements : il peut être judicieux de planifier les versements sur un PER en fonction de vos revenus annuels. Par exemple, en augmentant les versements les années où vos revenus sont plus élevés, vous bénéficiez d’une déduction plus importante et d’un impact fiscal maximisé.
  • Utilisation des plafonds non utilisés : si vous n’avez pas atteint le plafond de déductibilité les années précédentes, pensez à utiliser ces plafonds non utilisés pour augmenter les déductions dans les années suivantes. Cela permet de maximiser l’avantage fiscal sur plusieurs années.
  • Arbitrage entre déduction immédiate et sortie en capital. Enfin, il est important de réfléchir à la manière dont vous souhaitez récupérer votre épargne à la retraite : sous forme de rente, de capital, ou un mélange des deux. La fiscalité à la sortie peut varier, et il est essentiel de prendre en compte cet aspect pour optimiser votre stratégie de retraite.

Les intérêts d'emprunt

Pour les investissements locatifs, les intérêts d’emprunt contractés pour l’acquisition, la réparation ou l’amélioration d’un bien immobilier peuvent être déduits des revenus fonciers. Cette déduction est cruciale pour les propriétaires bailleurs souhaitant optimiser leur fiscalité.

Comment déclarer vos charges déductibles ?

Pour que vos charges soient prises en compte, vous devez les déclarer correctement sur votre déclaration de revenus. Voici les étapes principales :

  1. Rassembler les justificatifs : conservez tous les reçus, factures et documents qui prouvent que vous avez bien engagé les dépenses déductibles.
  2. Remplir la déclaration : sur votre déclaration en ligne ou papier, indiquez les montants dans les cases correspondantes (par exemple, la case 6DD pour les pensions alimentaires).
  3. Vérifier les plafonds : assurez-vous que les montants déclarés ne dépassent pas les plafonds autorisés par l’administration fiscale.

Les erreurs à éviter

Ne pas inclure les charges non déductibles

Toutes les dépenses ne sont pas déductibles. Par exemple, les dépenses liées à l’amélioration de votre résidence principale ne sont pas déductibles, sauf dans le cadre de crédits d’impôt spécifiques.

Oublier de déclarer certaines charges

Parfois, par manque de connaissances ou par négligence, certaines charges qui pourraient être déductibles ne sont pas déclarées. Prenez le temps de bien vérifier chaque dépense.

Ne pas conserver les justificatifs

En cas de contrôle fiscal, vous devez être capable de prouver toutes les charges déductibles que vous avez déclarées. L’absence de justificatifs peut entraîner un redressement fiscal.

Par conséquent, en exploitant judicieusement les charges déductibles, vous pouvez réduire significativement votre impôt sur le revenu. Chaque situation est unique, et il peut être judicieux de consulter un conseiller fiscal pour optimiser au mieux vos déclarations. En restant informé et en prenant soin de bien comprendre les subtilités des charges déductibles, vous maximiserez vos économies fiscales tout en restant en conformité avec la loi.

N’oubliez pas : la clé est dans la préparation et la précision. Les charges déductibles sont un outil puissant pour alléger votre impôt sur le revenu, à condition de les utiliser correctement.

FAQ

Les charges déductibles de l’impôt sur le revenu comprennent les frais professionnels réels comme les déplacements, les repas et les équipements liés à l’activité, les pensions alimentaires versées pour les enfants ou ascendants en difficulté, ainsi que les frais de garde d’enfants de moins de 6 ans lorsque ceux-ci dépassent le montant du crédit d’impôt. Les cotisations versées dans le cadre de produits d’épargne retraite, tels que le PER, sont également déductibles, sous certaines conditions. Ces déductions permettent de réduire le revenu imposable et, par conséquent, l’impôt à payer.

Les cotisations déductibles des impôts incluent celles versées dans le cadre de produits d’épargne retraite, tels que le Plan d’Épargne Retraite (PER), le PERP, et le contrat Madelin. Ces cotisations peuvent être déduites du revenu imposable, dans la limite des plafonds fixés par la législation fiscale, permettant ainsi de réduire l’impôt tout en préparant sa retraite.

La somme déductible des impôts sans justificatif dépend du type de déduction. Par exemple, pour les frais professionnels, une déduction forfaitaire de 10 % du revenu est accordée automatiquement sans justificatif. En revanche, pour d’autres charges comme les cotisations d’épargne retraite ou les pensions alimentaires, des justificatifs sont requis pour bénéficier des déductions.

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L'auteur : Fabrice Leduc

Le fondateur du Cabinet, Fabrice Leduc, appréhende le métier global des marchés financiers et de la Gestion Privée grâce à une vingtaine d’années d’expériences qui allient deux domaines clés :

1 - La rigueur et la compréhension des marchés financiers, acquise au sein de prestigieuses Inspections Générales d’établissements bancaires de rang mondial.

2 - La connaissance de la gestion de patrimoine, acquise en tant que gérant privé au sein d’un grand cabinet de Gestion Privée Parisien.

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